Ce blog est définitivement fermé. Je ne le supprime pas, ça me permet de relire mon carnet de voyage en cas de nostalgite aigüe, mais il n'y aura plus d'articles. Toutefois, si vous voulez continuer à suivre mes aventures, j'ai récidivé avec un autre blog, y a plus qu'à cliquer ICI.
A très bientôt pour de nouvelles aventures !
These boots are made for walking.
lundi 20 janvier 2014
dimanche 26 mai 2013
Comme une belle parenthèse ...
Il est 3h du matin et je n'arrive pas à
dormir. Pourquoi ? Parce que ce soir, c'était ma dernière
soirée à Sunderland. Plus important, c'était la dernière fois que
je voyais certaines personnes qui ont fait de ces huit mois ce qu'ils
ont été : une aventure extraordinaire. Bien évidemment, après
avoir lutté toute la soirée, il a bien fallu se mettre à pleurer,
dans le club d'abord, puis dans la rue. Et si personne ne s'était
décidé à bouger, on y serait certainement encore. Et on va
certainement remettre ça demain matin puisque après l'english
breakfast, il va falloir dire au revoir aux autres qui partent en
début de semaine comme moi.
D'un œil extérieur ça peut/doit certainement sembler ridicule de se mettre dans un état pareil pour des gens qu'on ne connaissait même pas en Septembre mais en fait pas tant que ça. Quand j'ai débarqué le 23 Septembre 2012 dans ce pays que je ne connaissais pas (je ne considère pas qu'y passer deux semaines de vacances dans la capitale c'est connaître le pays), où je ne connaissais absolument personne et bien j'ai pas fait ma maline. J'entends déjà les gens dire « ça va, t'étais en Angleterre, pas en Afghanistan non plus » et à cela je réponds dans un premier temps « Vos gueules ! » (parce que je suis quelqu'un de polie et diplomate et parce que souvent ceux qui disent ça sont ceux qui ne bougeront jamais leurs fesses hors de la France) et ensuite, je dirai que quelque soit le pays dans lequel on va, que ce soit près ou loin, tant qu'on est loin de nos repères habituels, il faut un temps d'adaptation. Et par repères j'entends, habitudes (culinaires, culturelles, climatiques) et les personnes que l'on côtoie. Alors oui, je n'étais pas à l'autre bout du monde, je pouvais rentrer chez moi en quelques heures d'avion et autres transports en commun (en général tout mis bout à bout il me faut la journée pour rentrer dans mon Sud quand même) mais je n'en étais pas moins à l'étranger. Sans personne à qui me référer, sans personne à qui parler de vive voix et qui comprendrait ma situation. Parce que oui, quand on prend une année sabbatique, il faut savoir que les gens qui restent en France et qui étudient ou travaillent ben ils ont pas trop envie de t'entendre te plaindre alors que t'en branles pas une (et j'aurais eu la même réaction, alors je ne blâme personne!). Du coup, tu te ronges en silence et t'attends le moment où tu te feras des amis !
D'un œil extérieur ça peut/doit certainement sembler ridicule de se mettre dans un état pareil pour des gens qu'on ne connaissait même pas en Septembre mais en fait pas tant que ça. Quand j'ai débarqué le 23 Septembre 2012 dans ce pays que je ne connaissais pas (je ne considère pas qu'y passer deux semaines de vacances dans la capitale c'est connaître le pays), où je ne connaissais absolument personne et bien j'ai pas fait ma maline. J'entends déjà les gens dire « ça va, t'étais en Angleterre, pas en Afghanistan non plus » et à cela je réponds dans un premier temps « Vos gueules ! » (parce que je suis quelqu'un de polie et diplomate et parce que souvent ceux qui disent ça sont ceux qui ne bougeront jamais leurs fesses hors de la France) et ensuite, je dirai que quelque soit le pays dans lequel on va, que ce soit près ou loin, tant qu'on est loin de nos repères habituels, il faut un temps d'adaptation. Et par repères j'entends, habitudes (culinaires, culturelles, climatiques) et les personnes que l'on côtoie. Alors oui, je n'étais pas à l'autre bout du monde, je pouvais rentrer chez moi en quelques heures d'avion et autres transports en commun (en général tout mis bout à bout il me faut la journée pour rentrer dans mon Sud quand même) mais je n'en étais pas moins à l'étranger. Sans personne à qui me référer, sans personne à qui parler de vive voix et qui comprendrait ma situation. Parce que oui, quand on prend une année sabbatique, il faut savoir que les gens qui restent en France et qui étudient ou travaillent ben ils ont pas trop envie de t'entendre te plaindre alors que t'en branles pas une (et j'aurais eu la même réaction, alors je ne blâme personne!). Du coup, tu te ronges en silence et t'attends le moment où tu te feras des amis !
J'ai du coup été bien contente quand,
dans les jours qui ont suivi mon arrivée, j'ai trouvé un groupe
Facebook qui permettait aux assistants de la région de se mettre en
contact. On peut critiquer le réseau social tant qu'on voudra mais
sans ça ça m'aurait pris bien plus longtemps pour rencontrer des
gens c'est sûr. J'ai rencontré des gens avec le même caractère
que moi et des gens aux antipodes, des Français mais pas que, des
Allemands et des Espagnols aussi et puis quelques Anglais mais le
contact était plus compliqué avec eux au départ. On a commencé
par apprendre à se connaître et rapidement un petit groupe s'est
formé, un groupe assez différent au début et à la fin finalement.
Au début, on se voyait seulement le week end pour du tourisme et des
soirées, puis on a commencé à se voir un peu en semaine et le réel
déclic s'est fait en Décembre quand on est parti à douze passer un
week end à York pour fêter les vacances et des anniversaires (dont
le mien). En rentrant des vacances de Noël, tout s'est enchaîné,
ciné le mardi soir, zumba le jeudi (cette résolution n'a pas tenu
longtemps mais bon, à la place on allait au pub) et soirées et
tourisme le week end. Et puis dans les deux derniers mois, quand tu
réalises vraiment qu'à un moment, il va falloir partir, on décide
de se voir le plus possible et de partir en vadrouille tous les week
ends histoire de découvrir les grandes villes et les petits coins
paumés du pays. Et grand bien nous en a pris parce que je ne suis
pas prête d'oublier ces moments là. Clairement de la bonne humeur
et de la déconnade en barre pendant deux jours.
Si je n'avais pas rencontré ces
personnes, rien n'aurait été pareil. J'aurais vécu en Angleterre,
j'aurais appris à vivre seule (et c'était pas du luxe une fois dans
ma vie^^), j'aurais amélioré mon anglais, j'aurais trouvé mon
orientation et plein d'autres choses utiles mais je n'aurais pas
profité de la vie et vécu tout simplement ces huit mois à fond les
ballons. Ces huit mois c'est comme une très grande et très belle
parenthèse dans ma vie qu'il va bien falloir fermer à un moment ou
à un autre. Ce soir, en pleurant comme une madeleine dans une rue
ventée, j'ai commencé à la fermer, et demain en repleurant, lundi
en faisant mes valises, et mardi dans l'avion, je la fermerai
définitivement ou du moins j'essaierai.
Comme à chaque fois qu'on se dit au
revoir on se promet de se revoir, parce qu'on en a envie et aussi
pour se rassurer et se dire que c'est pas totalement fini et j'espère
juste que l'on tiendra ses promesses (peu importe quand). Je voudrais
aller en Bretagne visiter la région de mes Bretonnes préférées,
j'aimerais qu'elles viennent goûter l'air du Sud (bien meilleur
évidemment^^), j'aimerai aussi aller en Allemagne et revoir mes amis
germaniques ou encore rendre visite à mes potes espagnols. Bref,
idéalement, j'aimerais que ça ne s'arrête pas. Et même si je sais
que c'est pas possible et que mardi je serai en France, j'ai quand
même envie de rêver un petit peu.
Tout ça pour dire que si un jour vous
pouvez partir et aller voir ailleurs si l'herbe est aussi verte,
faites le ! Vous en chierez certainement au départ (sinon c'est
pas drôle) mais si vous êtes un tant soit peu sociable et ouvert
d'esprit, vous risquez bien de vous éclater, de rencontrer des
personnes extraordinaires et de gagner de véritables amis. Cette
conclusion peut paraître un peu Bisounours mais je crois vraiment
qu'en plus de faire des rencontres j'ai surtout gagné des amis. Des
amis qui ont été là quand j'avais des coups de mou, des amis pour
qui j'espère avoir été là quand ça allait pas, des amis avec qui
j'ai rit à en avoir des crampes à l'estomac, des amis avec qui j'ai
recrée comme une seconde famille, des amis avec qui j'ai discuté
jusque tard sans me rendre compte de l'heure, des amis avec qui j'ai
passé mes meilleurs moments ici en somme. Et je souhaite à tout le
monde de vivre l'aventure humaine que j'ai vécu ici une fois dans sa
vie.
vendredi 24 mai 2013
Les derniers gifs !
Hey !
Me revoilà pour la dernière session gif (du moins postée de
l'Angleterre). J'essaie encore une fois de faire au mieux, j'espère que
ça vous plaira !
* Quand je me revois arriver ici, il y a 8 mois de ça, avec absolument aucune idée de ce qui m'attendait ...
Je pars à l'aventure ! |
* Quand je dois résumer ces 8 mois en un seul mot !
Géééééééniiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaal. |
* Quand j'ai enfin la satisfaction d'entendre des phrases en Français correct.
* Quand une de mes élèves prévoit de prendre le dernier Carambar au nougat de mon paquet et que je lui fait comprendre subtilement que c'est pas une bonne idée ^^.
(Je vais te tuer.) |
* Quand au choix, je vais au restau italien, au buffet Indien ou comme ce soir au restaurant de poisson.
Oh, miam ! |
* Quand j'aide une collègue à surveiller un exam et que je ne les lâche pas des yeux (du moins j'essaye).
* Quand je résume la vie nocturne à Sunderland (ou plus généralement dans tout le Nord Est) !
Des sal*pes ... de sal*pes partout |
* Quand, ..., ah ben non, rien j'aime tellement celui là que je l'ai mis là pour le plaisir !
* Quand je vois la dose de Martini que le barman du buffet Indien nous sert (à savoir la moitié d'un grand verre à soda !).
* Quand je veux acheter du garlic bread pour la dernière fois et qu'il y en a plus à Tesco !
Quoi ? * Pour info le garlic bread c'est des baguettes fourrées au beurre à l'ail. La perfection ultime de la nourriture déjà prête selon moi. |
*Quand je vois le prix pour ajouter un bagage en soute avec n'importe quelle compagnie aérienne. Ou aussi quand je vois la paperasse qu'on a à faire juste pour te dire qu'on rentre dans notre pays.
* Quand je rentre chez moi et que bien évidemment, il pleut dehors.
* Quand je croise des élèves en ville, au supermarché, au ciné, bref, partout !
Ces petits bâtards sont partout. |
* L'état de mon cerveau quand j'essaie de penser à ce que je fais l'an prochain, comment ça marche, où je vais aller, bref, l'avenir !
* Quand le serveur refuse de me servir un Martini parce que ça rentre pas dans l'offre "burger + bière".
Quooooiiiii ? |
* Ma réponse intérieure quand des petites connes me demandent des trucs sur les escargots juste parce qu'elles savent que ça me saoulent.
Je vous laisse sur cette délicate image et je m'en vais dans l'ordre digérer le restau de ce soir, dormir, faire la fête une dernière fois avec mes amis, très certainement pleurer (Note to myself : penser à mettre du mascara waterproof) et je vous reviens très vite avec un article bilan. A très bientôt ! :)
dimanche 19 mai 2013
La grande vadrouille.
Hello !
Ceci est le dernier article concernant
mes week ends vadrouille, ensuite ce ne sera que du bilan en quelque
sorte. Parce que oui, ça pue du slip, je rentre dans 9 jours, le 28
Mai. Donc pour le moment je suis dans le déni mais bon, va falloir
que je me secoue parce qu'il y a pas mal de trucs importants à faire
avant de partir (et je ne parle pas que de faire la fête mais plutôt
genre des papiers pour les taxes, la retraite, le chômage, tous ces
p'tits trucs bien sympas que je comprends déjà pas toujours bien en
Français alors imaginez en Anglais.) (bref).
Donc, revenons à nos moutons, mon
dernier week end. C'était un long week end et j'ai fait des parties
comme ça vous pouvez lire que ce qui vous intéresse si vous voulez
parce que ça risque d'être long.
**** Les studios Harry Potter ****
J'y suis allée le Samedi 4 Mai et
comme on dit mieux vaut tard que jamais étant donné que je devais y
aller en Février mais que les places nous étaient passées sous le
nez (et qu'on avait trop attendu pour les prendre aussi,
procrastination, bonjour!). Autant vous dire qu'on l'attendait avec
impatience cette visite (aussi impatientes qu'un gitan qui va au
salon de la caravane, c'est dire ^^). Harry Potter, c'est mon
enfance et mon adolescence. Quand on m'a offert le premier, je l'ai
pas lu de suite et puis un jour, n'ayant rien à lire, je l'ai
commencé un peu par dépit et je l'ai pas lâché jusqu'à ce que je
l'ai fini et c'était parti pour presque 10 ans d'aventure HP ( mais
nan, pas la marque d'ordi, Harry Potter bananes!).
Donc, en arrivant, on va imprimer ces
tickets et y en a plein de différents tous avec un perso des livres
en photos dessus. Au début j'avais Dobby, mais j'ai échangé pour
avoir Fumseck. Tu peux aussi avoir Crocdur, Edwige, Pattenrond et
j'en passe. Ensuite en arrivant on a été posé nos sacs du week end
et on a eu la bonne surprise de voir que le vestiaire était gratuit,
fait assez rare pour être constaté. En même temps, à £29 la
place, ils peuvent se le permettre. Le système d'entrée est plutôt
bien pensé, on choisit un horaire au moment de la réservation,
toutes les heures et demie de 9h le matin à 16h30 l'aprem et sur
place ça fait environ 100/120 personnes qui rentrent en même temps.
Du coup, tu te montes pas dessus, tu peux toujours voir ce que tu
veux voir sans attendre trop longtemps, c'est assez agréable.
Ça commence avec une queue assez
longue mais pour nous occuper y a le placard sous l'escalier dans un
coin, ensuite, on rentre dans une salle noire avec des écrans au mur
où on en apprend un peu plus sur la génèse du film, pourquoi et
qui a eu envie d'en faire un film. Ensuite, on va dans une autre
salle et si vous envisagez d'y aller un jour, ne lisez pas la fin du
paragraphe parce que c'est un petit spoiler. Cette salle est comme
une petite salle de cinéma avec des sièges hyper confortables. On
nous projette un film présenté par Emma Watson, Rupert Grint et
Daniel Radcliffe (Hermione, Ron et Harry donc) qui montre un peu
l'envers du décor, tout le staff derrière. Pendant le film je
remarque que cette salle n'a pas de portes hormis celle par laquelle
on est rentré j'en conclu que la sortie est derrière l'écran. Trop
forte ! A la fin l'écran se lève, et on est devant la porte de
la Grande Salle qu'une employée va ouvrir avec quelqu'un dont c'est
l'anniversaire. Et là, on arrive dans la Grande Salle.
Je vais pas tout raconter en détails
mais on voit pas mal de décors du film, la Grande Salle, des
costumes, des masques, perruques, plein de petits détails qu'on
imagine pas, la salle commune Gryffondor, le dortoir d'Harry,
l'entrée des Malefoy, le bureau de Dumbledore, la maison des
Weasley, la hutte de Hagrid, le ministère de la Magie, le bureau
d'Ombrage, la statue des Moldus du Ministère, … Il y a une partie
à l'extérieur avec le Magicobus, la voiture volante, la moto
d'Hagrid et des répliques du 4, Privet Drive, de la maison des
Potter et un bout du grand pont penché de Poudlard. On peut aussi
croiser toutes les créatures du film, même les plus dégueus. On
apprend aussi que l'acteur qui joue Hagrid porte en quasi permanence
un masque relié à son visage avec des capteurs. On peut aussi se
balader sur le Chemin de Traverse, voir tous les plans et les dessins
faits à la base pour penser tous ses décors et j'avoue que c'est
assez impressionnant de voir la masse de travail qu'a nécessité la
réalisation de ces films. Pour moi la cerise sur le gâteau de la
visite c'est une maquette géante de Poudlard. C'est une pièce très
haute dont on fait le tour en descendant et au milieu il y a la
maquette qu'ils ont utilisé dans le film. La pièce est éclairé de
façon différente tout le long, et on peut voir des vidéos sur la
création de la maquette. C'est assez impressionnant à voir.
Il y a aussi deux « ateliers » :
une salle où on peut monter sur un balai devant un fond vert et le
balai bouge et ensuite, on peut avoir une vidéo (à £12) avec un
décor derrière. Sinon, on peut aussi apprendre à manier la
baguette (ce qu'on a fait^^) et c'est plutôt marrant !
Enfin, étape obligée à la fin :
le magasin. Certains diront que c'est cher et je dirai que c'est les
prix pratiqués dans ce genre de parc, pas pire qu'à Disneyland par
exemple. Il y a absolument tout ce qu'on voudrait pouvoir acheter,
peluches, vêtements, vaisselle, robes de bal, balai, équipement de
Quidditch et j'en passe. Il y a même les fameux dragées de Bertie
Crochue avec les goûts tous plus étranges que les autres !
Bref, je n'imaginais pas rentrer en
France sans y être allé et je n'ai pas été déçu du tout. S'il
avait fallu, j'aurai pu payer plus cher je pense !
**** L'auberge de jeunesse ****
L'auberge de jeunesse, aussi appelée
backpack, c'est l'étape obligée pour passer un week end dans une
grande ville sans dépenser une fortune dans l'hébergement. Les
trois quarts du temps, c'est cool, propre, bien entretenue et tenue
par des jeunes (ou moins jeunes) cools et organisés. Et puis, des
fois, c'est tout le contraire. Je pense que pour finir l'aventure
«backpack » on aurait pas pu trouver une auberge plus WTF
(What the fuck, je traduis parce que je sais que tous mes lecteurs ne
comprendront pas ^^). Le seul bon point, c'est qu'elle est bien
placée, pas loin de King's Cross, dans le quartier Angel/Islington
qui est un quartier qui bouge, avec pas mal de pubs, beaucoup de
jeunes (et de Français aussi) et pas loin des canaux où on peut
faire des jolies promenades. Mais le reste, c'était juste n'importe
quoi. L'auberge est au dessus d'un pub où ne viennent que des vieux
pochtrons, ça donne une idée déjà. Dans l'auberge, ça pue le
fromage rance, c'est infect. Les salles de douche sont dégueus tout
comme les wc, le sol et les lavabos. Bref, c'est crade. Et autant je
peux m'adapter à peu près partout sans trop râler autant j'aime
bien au moins avoir des toilettes et une douche propre (ou au moins
sans poils, crasse orange au mur et odeur non identifiable).
Et dans cette auberge, on était logée
dans une chambre pour 8 où vivait aussi des italiens. Quand on est
arrivé ils étaient là, et occupaient aussi les lits qui étaient
censés nous revenir. Après avoir cherché à comprendre, on est
arrivé à la conclusion qu'ils sont 6 et loue 4 lits. Quand il y a
personne, ils ont les lits pour eux, quand il y a du monde, ils
tournent pour dormir. Et c'est ce qu'il s'est passé. La première
nuit, en plus de faire un bordel de fou toutes les heures, lumière
allumée sinon c'est pas drôle, on s'est réveillé et dans certains
lits, ils étaient deux. Bref, on ne comprenait pas tout. Le plus
drôle, c'est qu'il y en avait un qui avait l'air d'être le chef.
Genre, il disait aux autres, qui travaille, quand, où, qui dort où,
qui met quoi, il faisait la lessive, leur filait leurs habits, bref
l'hallu totale ! Il faut préciser qu'ils étaient jeunes, je
dirais d'à peine 18 ans pour le plus jeune jusqu'à 26/28 ans pour
le plus vieux peut être. Le chef, on l'a surnommé « Le Mac »
et on s'est bien faites griller ! Je vous explique, ils
parlaient italiens entre eux, mais pas de bol, je parle aussi italien
(c'est d'ailleurs comme ça qu'on en a su autant sur eux) et donc je
comprenais tout. Mais apparemment, soit le chef parle français soit
mac se dit mac en italien parce qu'au matin du dernier jour, ils
étaient mort de rire d'apprendre qu'on l'appelait comme ça. La
honte totale.
Et en plus de ça, ils étaient super
sans-gêne. Genre le deuxième soir en rentrant on voyait qu'on avait
dormi dans nos lits et il y avait même une grosse de tâche de je
l'espère chocolat sur mes draps. Genre la dernière nuit, on venait
juste de se coucher donc on dormait pas et le mac rentre et il
s'assoit sur le lit de ma pote Jane, mais elle était dans le lit. Et
lui fait comme si de rien n'était. Gros fou rire intérieur qu'on
contrôle comme on peut. Puis comme il avait pas l'air de bouger,
elle lui a demandé de dégager. Il s'est excusé en disant qu'il
croyait qu'elle dormait, ce qui n'aurait absolument rien changé au
fait que tu t'installe pas sur le lit de quelqu'un quand ce quelqu'un
est dedans, endormi ou pas. Une fois parti, on a pu halluciner
tranquillement.
Voilà, c'était ma dernière aventure
auberge de jeunesse de cette année et on moins on l'a fini en
rigolade !
**** Cambridge ****
Cambridge, c'est une petite ville au
Nord de Londres, accessible en une heure de train. La ville parfaite
pour passer le dimanche « à la campagne ». C'est surtout
une ville célèbre pour tous les colleges (universités
privées en gros) hyper réputés qui s'y trouvent. C'est un peu
comme Oxford. Le centre ville est vraiment super mignon et on était
gâtée vu qu'il faisait beau et chaud, oui, chaud ! (On a même
mangé une glace, c'est dire^^). Moi, ça m'a un peu fait pensé à
Montpellier ou à une vieille bastide, mais après c'est totalement
subjectif. Ce jour là, y avait un petit marché, du monde dans les
rues, des petits groupes de musiciens par ci par là, c'était hyper
agréable. On a même pu pique niquer dans un parc au bord de l'eau
sans avoir froid, le pied ! Après manger, on a loué une barque
pour passer une heure sur la rivière et surtout pour pouvoir voir
les collèges parce que de la rue, on ne voit pas grand chose, la
barque est le meilleur moyen pour découvrir la ville. C'est un peu
le même style d'embarcation qu'à Venise, il faut que quelqu'un soit
debout au fond sur une plate forme pour manier la pagaie géante. Ça
demande de la pratique et vu mon fameux sens de l'équilibre, j'ai
préféré passer mon tour et manier la petite pagaie devant. C'était
super agréable (peut être un peu moins pour celles qui pagayaient
derrière^^) et surtout très très joli. Il y des saules pleureurs
partout, les colleges ressemblent
à des châteaux.
Et
puis on a payé pour rentrer dans un college
et on s'est calé dans un parc au bord de la rivière où deux heures
avant on pagayait pour regarder les gens galérer. Parce que oui,
quand on maîtrise pas l'engin c'est quand même super marrant. Et en
fait, on a deux choix, soit une personne payée pour ça conduit soit
c'est vous qui conduisez. Donc les gens qui savent faire sont assez
fascinants à regarder parce que quand même ça en impose de se
frayer un chemin parmi toutes les barques et puis ceux qui n'ont pas
leur permis de conduire de barque ben ils sont drôles. Et puis pour
ne rien gâcher, les pros sont souvent des étudiants des colleges
qui veulent se faire un peu d'argent donc le plaisir des yeux est
bien souvent présent aussi ! (D'autant plus que quand il fait
chaud comme ce jour là, certains sont torses nus^^).
Une
dernière promenade au frais, un sunday roast
(rôti du dimanche) dans un très joli pub et hop, back to
Londres !
**** Canaux, Camden Town et restaurant Français ****
**** Canaux, Camden Town et restaurant Français ****
Pour
notre dernière journée, on avait décidé de suivre les canaux de
notre auberge jusqu'à Camden Town. L'avantage avec Londres c'est que
tu peux y aller souvent, tu trouveras toujours quelque chose à faire
que tu n'as pas encore fait. Cette promenade dure grosso modo deux
heures (on marchait pas vite et on prenait des photos), c'est très
agréable, mais je conseillerais quand même d'avoir une carte parce
que des fois pour rattraper le canal faut traverser des quartiers et
perso sans une carte et quelqu'un qui sait la lire, je me serai
perdue ^^. On passe derrière King's Cross et St Pancras, on traverse
des petits quartiers super mignons, on voit des écluses, beaucoup de
péniches et même un garage mécanique pour péniches ! Le seul
truc c'est qu'il y a pas mal de joggers et bon, faut cohabiter quoi,
chacun va pas au même rythme. Après, on est flané du côté de
Camden market puis on s'est mises en route pour le restaurant
français. Pour la petite histoire, on y avait déjà mangé au
vacances de Février où après avoir visité le British Museum on
avait cherché un bon restau pas loin, mon guide nous avait amené là
et franchement, si vous passez sur Londres, foncez y ! Les prix
sont tout à fait raisonnables et c'est juste super bon ! Limite
on aurait léché l'assiette ! Ca s'appelle « Pierre
Victoire » et c'est sur Dean Street tout près d'Oxford Street,
parfait après une matinée de shopping par exemple.
Voilà, c'était un article très long,
sans doute le plus long de ce blog. Je reviens très vite, sans doute avec une dernière session gif, en
attendant, je vais retourner sous ma couette pour tenter d'oublier
que dehors il fait un temps de Novembre en ce 19 Mai. A très vite !
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